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 En japonais, koryu (古流?, littéralement « École ancienne ») désigne les écoles d'arts martiaux japonais antérieures, du point de vue de leur fondation, à la restauration Meiji (1866)

La raison d'être d'une koryu était la formation du samouraï3 et la transmission d'un enseignement hérité du fondateur4. Les koryu sont aujourd'hui encore pleinement actives et œuvrent dans 3 directions : la préservation, la recherche et la transmission.

Le pratiquant sincère a la possibilité de se présenter à la porte d'une koryu. S'il est accepté, il devra suivre la manière traditionnelle et s'exercer durant de longues années sous l'autorité d'un maître. Dans les arts martiaux anciens, la connaissance passe impérativement par le keiko (l'exercice) appuyé sur la transmission des anciens maîtres.

Pour celles et ceux qui poussent la porte de ces dojos, les koryu offrent une expérience à chaque fois différente. Elles n'ont de référence qu'elles-mêmes guidées par l'exemple de leur fondateur. L'effort de l'élève et du maître est de « ne rien oublier, ne rien changer et ne rien ajouter ». Souvent mal comprise par le public, une modification de la technique peut répondre à une exigence même des principes de l'école et une conservation de la technique à l'identique peut correspondre à une perversion des principes du fondateur de l'école.

On ne peut entrer dans une koryū sans avoir été examiné tant par ses capacités physiques, techniques et morales. Il s'ensuit par la fréquentation même des maîtres et par leur exemple que l'élève qui étudie les katas atteint une compréhension profonde le menant de la précision technique à la hauteur morale. Dans le Japon ancien, on ne séparait pas le shin, l'« esprit », le gi, la « technique » et le tai, le « corps ».

EN CONTRUCTION...

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